Malgré quelques baisses marquées,
les prix immobiliers ont globalement poursuivi leur hausse en avril
Le mois d’avril poursuit la tendance amorcée depuis le début d’année. Ainsi, les prix immobiliers sont orientés à la hausse, selon les chiffres de notre baromètre Bien'ici-BFM Business* (réalisé à partir des prix des annonces avant négociations). Sur 29 villes, seules 9 ont en effet vu leurs prix baisser sur un mois en avril. Et pour certaines, les baisses sont conséquentes.
Dunkerque en tête des baisses en avril
C'est ainsi le cas à Dunkerque, où le repli atteint 4,3% sur un mois. Idem à Strasbourg où la baisse est de 2,1%, alors qu'elle atteint 1,7% à Boulogne-sur-mer ou à Colmar. A Villeurbanne, le Havre, Angers, Lyon et Bordeaux, la baisse est plus ténue, de moins de 1%.
Les hausses se poursuivent
Dans le reste de l'Hexagone, le marché reste orienté à la hausse. Aix-en-Provence a ainsi vu ses prix progresser de 3,4% en avril. Il s’agit de la plus forte hausse sur un mois.
Dijon enregistre également une hausse notable de 1,8% sur un mois, et Marseille de 1,3%.
Les autres hausses sont plus limitées. Les progressions des prix immobiliers à Lille, Reims, Toulouse et Calais sont autour de 1%. A Nice, Grenoble, Rennes, Caen, Nîmes, Paris, Rouen, Saint-Etienne, Toulon, Gap, Montpellier et Mulhouse, les hausses sont de moins de 1%.
Découvrez les prix de l’immobilier à Toulouse au 1er avril 2025
L’immobilier toulousain progresse sur un mois. Ainsi, le prix moyen atteint désormais 4.096 euros du m² en mai (prix affiché dans les annonces avant négociations), selon les chiffres de notre partenaire Bien’Ici*. Sur un mois, les prix sont en hausse de 1% et ils ont progressé de 3% sur un an.
Du côté de la location, les tarifs grimpent sur un an. Ainsi, le prix moyen d’une location ressort à 18,8 euros par m². Pour un studio, il faudra compter en moyenne 537 euros par mois et pour un 3-pièces 862 euros.
La démographie progresse à Toulouse. La population de la ville est passée de 440.204 personnes en 2009 à 498.003 personnes en 2020, selon l’Insee. Les autres personnes sans activité professionnelle est la catégorie socioprofessionnelle la plus nombreuse (105.586 personnes), suivi par les cadres et professions intellectuelles supérieures (77.873 personnes) et les professions intermédiaires (67.245 personnes). Evidemment, les agriculteurs exploitants sont peu présents (167 personnes). Ainsi, que les artisans, commerçants, chefs d'entreprise (12.075 personnes).
Les résidences principales sont en hausse, passant de 232.773 en 2009 à 270.267 en 2020. Tout comme les résidences secondaires (4.474 en 2009 contre 11.706 en 2020) et les logements vacants (18.260 en 2009 contre 24.809 en 2020).